Canapé BZ Olona La Redoute : entre confort ferme et montage laborieux, notre test et avis complet

La banquette BZ Olona La Redoute se positionne comme un canapé convertible compact, pensé pour les petits espaces et les usages mixtes. Présentée comme un modèle éco-conçu, fabriqué en France, elle attire une clientèle à la recherche d’un meuble aussi pratique qu’élégant. Mais tient-elle vraiment ses promesses ? Avant de craquer, voici ce qu’il faut savoir.

Présentation rapide : qu’est-ce que la banquette BZ Olona ?

Un canapé 2-en-1 compact et pratique

La banquette BZ Olona est ce que l’on appelle un canapé gain de place. De jour, elle fait office de canapé deux places au style sobre. De nuit, elle se transforme en lit BZ couchage 140×200, avec un sommier à lattes en eucalyptus et un matelas en mousse polyuréthane haute densité (jusqu’à 35kg/m³ selon les modèles).

Ce meuble couchage pliable a été pensé pour ceux qui manquent de surface, mais ne veulent pas sacrifier le confort. Dans un studio, une chambre d’amis ou un logement étudiant, il s’adapte sans peine aux contraintes d’espace. Et l’intérêt principal reste sa facilité de déploiement : en tirant sur la face avant, on obtient en quelques secondes un lit prêt à l’emploi.

Fabrication à la demande, en France

C’est l’un des arguments les plus souvent mis en avant : le canapé BZ Olona est fabriqué en France, à la demande. Cela signifie que La Redoute ne produit que les modèles réellement commandés, limitant ainsi la surproduction et le gaspillage de matières premières. Une promesse qui séduira les acheteurs soucieux de l’impact environnemental de leur mobilier.

Cette logique de fabrication permet aussi une meilleure maîtrise de la qualité. Le produit est assemblé dans des ateliers français, avec des matériaux en grande partie recyclables. Une banquette BZ fabriquée en France, c’est aussi, pour certains, une forme d’assurance quant à la traçabilité et aux conditions de production.

Plusieurs déclinaisons : mousse 10 ou 12 cm, coton ou polyester

La gamme Olona ne se limite pas à un seul modèle. Elle se décline en plusieurs versions pour mieux s’adapter aux besoins de chacun :

• Banquette BZ mousse 10 cm ou 12 cm : la version 12 cm offre un maintien nettement supérieur, notamment pour un couchage quotidien ou régulier.
• Revêtement coton ou polyester mélangé : chacun avec ses avantages. Le coton respire mieux, le polyester offre une meilleure tenue dans le temps.
• Couleurs disponibles : ocre, naturel, terracotta ou vert grisé, pour un style discret mais chaleureux.

Cette diversité rend la banquette convertible Olona modulable selon vos priorités : budget, confort, ou esthétique. C’est aussi ce qui explique l’écart de prix entre les différentes versions, allant de 662 € à près de 900 € selon la configuration choisie.

Design & dimensions : ce que vous devez savoir avant d’acheter

Avant d’acheter une banquette BZ Olona La Redoute, mieux vaut prendre le temps d’observer les détails. Parce que derrière son apparente simplicité, ce modèle cache un vrai travail sur le style, les matières et surtout l’adaptabilité aux petits espaces.

Style et finitions : un BZ sobre et élégant

L’Olona, ce n’est pas le genre de canapé qui cherche à faire le malin. Il ne s’impose pas, il s’intègre. Avec ses lignes droites, son assise lisse, ses coussins d’appoint à volants plats, il revendique un design épuré, presque intemporel. Pas de fantaisie inutile. Juste ce qu’il faut de douceur dans les courbes pour donner une touche cosy à un intérieur moderne.

La structure, en métal peint époxy noir, reste discrète. Les pieds sont en élastomère, presque invisibles. Tout l’intérêt du BZ Olona, c’est de ne pas avoir l’air d’un convertible. En journée, on dirait presque un petit canapé scandinave, minimaliste mais bien pensé. Le type de mobilier qui ne vole pas la vedette, mais structure la pièce.

Quelles couleurs et matières disponibles ?

Côté déclinaisons, La Redoute Intérieurs a misé sur une palette de couleurs naturelles et douces, sans tomber dans le fade. On retrouve :

• Naturel, pour les amateurs de tons neutres et lumineux,
• Ocre, une teinte solaire qui réchauffe immédiatement une pièce,
• Terracotta, plus audacieuse, mais facile à marier avec du bois clair ou du blanc,
• Vert grisé, très en vogue, parfaite pour une ambiance végétale ou vintage.

Quant aux matières, deux options principales :

• Coton : respirant, au toucher plus brut, idéal pour ceux qui privilégient les fibres naturelles.
• Polyester mélangé avec viscose et lin : plus résistant à l’usage, moins froissable, et surtout plus facile à entretenir.

À noter que dans les deux cas, la banquette BZ est entièrement déhoussable. C’est un vrai plus sur le papier, mais on verra plus loin pourquoi ce point divise les utilisateurs.

Taille, poids, encombrement : ce modèle rentre-t-il chez vous ?

C’est là que le modèle joue sa carte maîtresse : le gain de place. Avec ses 138 cm de largeur, l’Olona s’insère sans peine dans une chambre étroite, un coin bureau ou un studio. En position canapé, il affiche une profondeur de 111 cm et une hauteur de 85 cm, ce qui le rend visuellement équilibré, sans donner une impression de bloc massif.

Déplié, il devient un couchage 140×200, soit l’équivalent d’un vrai lit deux places. Pas un petit matelas de dépannage, un vrai couchage. Poids total ? Environ 34 kg. C’est relativement léger pour un canapé-lit, ce qui simplifie les manipulations… du moins sur le papier.

Mais attention à la livraison. Malgré la mention trompeuse « vendu monté », ce canapé BZ est livré en kit, dans un colis de L140 x H65 x P40 cm. Pensez à mesurer vos portes et cages d’escalier. Parce qu’un meuble éco-conçu, c’est bien, mais encore faut-il qu’il puisse passer le pas de la porte.

Confort d’assise et de couchage : à quoi s’attendre ?

Il y a les descriptions sur le papier. Et puis il y a la réalité.
Celle où l’on s’assoit, celle où l’on s’allonge, celle où l’on sent la latte du dessous quand on dort sur le côté. Alors, ce canapé BZ Olona La Redoute, promesse de confort ou simple illusion marketing ?

Une mousse ferme de 35kg/m³ pour un bon maintien

Commençons par ce qu’on nous vend.
Le cœur du produit, c’est son matelas en mousse polyuréthane haute densité, 35kg/m³, 12 cm d’épaisseur. Traduction : une mousse bien ferme, qui ne s’écrase pas comme un vieux coussin IKEA au bout de deux semaines.

Sur le papier, c’est rassurant. En vrai, c’est effectivement ferme, stable, sans effet hamac. On ne roule pas au centre du lit. Et l’assise, posée à 45 cm de haut sur ses lattes d’eucalyptus, tient bien en place. Pas de sensation de plonger quand on s’assoit. Pas non plus ce rebond un peu traître des convertibles entrée de gamme.

Mais… (parce qu’il y a souvent un mais) : la fermeté, ce n’est pas la même chose que le moelleux. Et ceux qui aiment les assises enveloppantes risquent de rester un peu sur leur faim.

Un couchage quotidien possible ?

C’est l’argument choc : “couchage quotidien”. La formule magique qui rassure les étudiants, les locataires en meublé, les petits espaces.

Alors, est-ce crédible ? Pour être honnête : oui… mais.
Oui, le matelas tient la route. Oui, les lattes sont là. Non, vous n’aurez pas le dos en compote au réveil si vous pesez moins de 90 kg et que vous dormez seul. Mais à deux, sur le long terme ? Disons que ce n’est pas un king size hôtel 5 étoiles.

Un bon point pour les petits budgets qui cherchent un vrai canapé lit 140×200 sans trop de concessions. Mais il faut être lucide : ça reste un BZ. Un bon BZ, certes, mais un BZ.

Retour d’expérience : confortable selon les avis clients, mais pas unanime

Les avis sont… contrastés. Certains dorment “très bien” dessus. D’autres parlent d’un “bon couchage”, d’un produit “confortable”, “joli”… Ok, c’est encourageant.

Mais quelques retours piquent un peu plus : BZ impossible à replier, mécanisme défectueux dès la deuxième utilisation, qualité pas au niveau du prix, disent certains. On est loin de l’extase collective.

La vérité ? Ce canapé divise. Il y a ceux qui en attendaient un couchage d’appoint et qui sont ravis. Et ceux qui y voyaient un remplaçant à leur lit traditionnel et qui, après deux nuits à tenter de trouver une position viable, commencent à regretter leur achat.

Conclusion provisoire : le confort est réel, mais contextuel. Comme souvent avec les BZ : attendez-vous à ce qu’il fasse le job, pas des miracles.

Qualité perçue : que vaut vraiment ce canapé ?

Un canapé convertible, ça ne se juge pas seulement à l’œil ou à l’assise du premier soir. Ce qui compte, c’est ce qui se passe après quelques semaines. Quand les habitudes s’installent, quand les mécanismes sont mis à l’épreuve. Alors, la banquette BZ Olona : bluffante ou décevante sur la durée ?

Structure, mécanisme, matériaux : le BZ est-il solide ?

Sur le papier, tout semble rassurant. Structure en métal peinture époxy, lattes en eucalyptus, pieds en élastomère. Ce n’est pas de l’artisanat haut de gamme, mais ça inspire une certaine confiance. L’ensemble est stable, et le poids modéré (environ 34 kg) permet de le déplacer sans se faire un lumbago.

Mais dès qu’on creuse les retours, une ombre apparaît : le mécanisme. Plusieurs acheteurs rapportent que le système de pliage/dépliage est capricieux, voire franchement raté. Un utilisateur le dit carrément : “le matelas ne peut pas rester dessus quand on veut le plier”. Un autre ajoute que l’ouverture est brutale, “il tombe d’un coup”. Le genre de détail qui peut vite transformer un usage quotidien en énervement permanent.

Ce qui est censé être un meuble couchage pliable pratique devient alors un peu… laborieux.

Déhoussable, mais peu pratique à entretenir selon certains

Bonne idée à première vue : le canapé BZ Olona est entièrement déhoussable. C’est même un argument mis en avant dans la fiche produit. En réalité ? Oui, il se déhousse. Non, ce n’est pas une partie de plaisir.

Plusieurs clients s’agacent de l’absence de système d’ouverture latérale sur la housse. Résultat : l’enfiler ou la retirer devient une épreuve, surtout si l’on compare à d’autres modèles, parfois moins chers, mais mieux conçus sur ce point.

Autre bémol : les matériaux utilisés à l’intérieur. Un avis client signale une “doublure intérieure en synthétique très bas de gamme”. Alors oui, de l’extérieur, ça fait le job. Mais en manipulant la housse, on découvre l’envers du décor. Et l’image d’un mobilier La Redoute Intérieurs qualitatif en prend un coup.

Bilan des avis clients : qualité en débat, plusieurs retours négatifs

C’est sans doute le point le plus sensible. En lisant les commentaires, on passe rapidement du “parfait pour une chambre d’amis” à “produit inutilisable au bout d’un mois”. L’écart est large. Presque déroutant.

Certains sont satisfaits : bon design, confort correct, beau rendu, idéal pour un couchage occasionnel.

Mais d’autres sont franchement amers. Défauts de fabrication, service client jugé “lamentable”, qualité jugée “indigne du prix demandé”. Et surtout ce reproche qui revient : le sentiment d’avoir acheté un produit d’entrée de gamme au prix d’un modèle premium.

En clair : la banquette BZ Olona divise. Ceux qui l’utilisent peu en sont souvent contents. Ceux qui la sollicitent vraiment, tous les jours ou presque, sont beaucoup plus critiques.

Le montage : livré en kit ou pré-monté ?

C’est un détail qui n’en est pas un. Quand on achète un canapé convertible, on ne s’attend pas forcément à jouer les techniciens pendant deux heures, vis en main, manuel mal imprimé sur les genoux. Alors, la banquette BZ Olona est-elle livrée montée ou non ? La réponse mérite qu’on s’y attarde. Vraiment.

Attention à la mention « vendu monté » jugée trompeuse

Sur le site de La Redoute, le produit est affiché comme « vendu monté« . Une formulation qui a de quoi rassurer. On s’imagine naïvement qu’un livreur débarquera avec le canapé prêt à l’emploi, qu’il suffira de l’installer dans la pièce, et hop : affaire classée.

Sauf que non.

Le produit est bel et bien livré en kit.
C’est dit plus bas dans la fiche produit, entre deux lignes, comme si de rien n’était. Et ça, plusieurs clients ne l’ont pas digéré. L’un d’eux parle même de « publicité mensongère », expliquant que non seulement il a dû tout monter lui-même, mais que le service client n’a pas su expliquer la marche à suivre correctement.

Résultat : frustration, appels à répétition, et sentiment d’avoir été pris pour un amateur. Pas très glorieux, surtout pour un produit vendu autour des 800 à 900 euros selon les versions.

Difficultés signalées lors du pliage/dépliage du BZ

Une fois monté (avec plus ou moins de facilité), encore faut-il que le mécanisme de pliage fonctionne sans accroc. Et là encore, plusieurs utilisateurs remontent des soucis.

Certains rapportent un système raide, voire instable. D’autres indiquent que le matelas bloque le pliage, obligeant à l’enlever avant chaque fermeture. Pas pratique, surtout quand on a choisi ce type de banquette pour sa rapidité d’usage.

Un avis va même plus loin : “le BZ ne se replie plus du tout. Le système est défectueux, inutilisable”. Une phrase qui refroidit un peu l’enthousiasme, surtout si l’on comptait sur ce meuble pour un couchage quotidien dans un petit espace.

Il ne s’agit pas d’un cas isolé : plusieurs commentaires convergent vers ce même constat. Le mécanisme semble être le talon d’Achille du modèle, à tel point que certaines personnes regrettent purement et simplement leur achat.

Rapport qualité-prix : bon investissement ou déception ?

La banquette BZ Olona La Redoute se veut plus responsable, plus design, plus confortable. Très bien. Mais à près de 900 euros la version 12 cm, la question du prix devient incontournable. Alors, est-ce qu’on en a pour son argent ? Ou est-ce qu’on paie l’étiquette “mobilier éco-conçu, fabriqué en France” un peu trop cher ?

Un prix élevé comparé à des modèles concurrents

Soyons francs : l’Olona n’est pas un petit BZ d’entrée de gamme. Et son prix non plus. La version mousse 10 cm débute aux alentours de 660 €, la version 12 cm polyester dépasse les 890 €, sans compter la livraison à 49 €. À ce tarif, on commence à frôler le haut de gamme du convertible… sans en avoir forcément toutes les prestations.

En comparaison, certaines marques concurrentes (Maisons du Monde, Conforama, voire But) proposent des canapés lit BZ 140×200 à mousse équivalente pour 200 à 300 euros de moins. Alors certes, ce ne sont pas des modèles fabriqués à la demande en France. Mais est-ce que ça justifie un tel écart ?

La réponse dépendra beaucoup de ce que vous attendez du produit. Et surtout… de ce que vous êtes prêt à tolérer en termes de finitions.

Avis partagés selon l’attente (occasionnel ou quotidien)

C’est ici que tout bascule.
Si vous cherchez un couchage d’appoint esthétique, pour un invité de passage ou une chambre d’amis bien tenue, l’Olona peut faire l’affaire. Le design est là, la densité de mousse correcte, et l’assise est tout à fait convenable.

Mais si vous espérez en faire un vrai couchage quotidien, là, les avis deviennent plus tièdes. Certains utilisateurs s’estiment “déçus” par la qualité réelle par rapport au prix. D’autres parlent carrément de “publicité flatteuse” et pointent du doigt une usure prématurée, ou une impression de fragilité sur le long terme.

Autrement dit : le rapport qualité-prix est bon si vous achetez ce produit pour ce qu’il est vraiment : un convertible d’appoint, soigné, mais pas indestructible.

Un produit éco-conçu mais critiqué pour son rapport qualité-prix

C’est sans doute le plus grand paradoxe du modèle. La banquette BZ Olona est fabriquée à la demande, en France, avec une structure recyclable, un matelas dense, et une logique de mobilier éco-conçu. Dit comme ça, difficile de lui reprocher quoi que ce soit.

Mais dans les faits, plusieurs clients dénoncent un manque de rigueur dans l’exécution. Housse difficile à retirer, structure moyenne, mécanisme fragile, finitions décevantes pour le tarif.

Ce qui devait être un choix vertueux et durable devient, pour certains, un achat frustrant. L’intention est louable. Le rendu final, lui, ne convainc pas toujours.

Conclusion provisoire ? On paie pour une promesse. Et parfois, cette promesse ne se concrétise pas totalement.

Pour quel type d’usage ce BZ est-il adapté ?

Il ne suffit pas qu’un canapé soit joli pour qu’il convienne à votre vie. Ce BZ Olona, dans le fond, est un meuble à double visage : bien sous tout rapport en apparence, mais à manier avec discernement. Ce n’est pas un passe-partout. Il a ses terrains de jeu préférés — et ses limites assez franches.

Parfait pour une chambre d’amis ou un studio ?

Là, on ne va pas chipoter : oui. Pour une chambre d’amis ou un petit studio, l’Olona coche la plupart des cases. Il ne prend pas de place, il s’intègre dans à peu près tous les styles, et surtout, il ne crie pas “meuble d’appoint” dès qu’on entre dans la pièce.

Il se fond dans le décor, tout en gardant une certaine tenue. Un lit d’appoint design, en somme.
Et dans une chambre d’amis, on ne demande pas beaucoup plus : qu’il soit correct à l’œil, pas trop encombrant, et qu’il permette à quelqu’un de dormir sans regretter de ne pas être resté chez lui. Là-dessus, il fait le boulot. La mousse est ferme, le couchage est plat, le rendu est propre. Rien d’exceptionnel, mais largement suffisant pour des nuits ponctuelles.

Même logique dans un petit logement. Dans un studio bien agencé, ce BZ peut être une bonne option : assise correcte en journée, lit décent le soir venu, et un style suffisamment neutre pour ne pas imposer une esthétique. Ce n’est pas le canapé qu’on achète pour en parler autour d’un verre, mais c’est celui qu’on garde sans y penser. Ce qui, parfois, est mieux.

Peut-il servir de couchage principal ?

C’est là que la promesse se tend un peu.
Techniquement, oui. Le matelas mousse 35kg/m³, la largeur 140×200, le sommier à lattes : tout est là pour dire qu’on peut y dormir tous les soirs.

Mais dans les faits ? C’est moins évident.

Déjà, le mécanisme n’est pas fait pour un usage intensif. Il grince, parfois il bloque, il demande qu’on l’apprivoise. Certains ont même dû enlever le matelas pour le replier. Si l’idée, c’est de le manipuler tous les jours, il faut accepter un certain niveau de contrainte. Et ça, ça s’accumule.

Ensuite, la fermeté. Elle est réelle. Pas désagréable au début, mais sur le long terme, ça manque de souplesse. Une nuit, deux nuits, ça passe. Mais au bout d’un mois, certains regrettent de ne pas avoir ajouté un surmatelas. Ou un vrai lit.

Enfin, il y a l’usure. Non pas visible à l’œil, mais dans l’expérience. On sent que ce BZ a été pensé pour un usage raisonné. Pas pour devenir le seul point de contact entre votre dos et le monde pendant plusieurs années.

Alors oui, on peut en faire son couchage principal. Mais ce ne sera pas une partie de plaisir tous les jours. Ce sera un compromis. Et si l’on a le choix, il vaut mieux réserver l’Olona à ce qu’il fait bien : rendre service sans broncher, mais pas porter tout le poids du quotidien.

Faut-il acheter la banquette BZ Olona ? Mon avis final

Le canapé BZ Olona de La Redoute est de ces meubles qui laissent une impression ambiguë. Il fait bien certaines choses, en promet d’autres, et s’embourbe parfois là où on ne l’attendait pas. Ce n’est ni un coup de cœur évident, ni un fiasco total. Plutôt un objet à appréhender avec lucidité.

Ce que j’ai aimé

D’abord, l’allure. Sobre, bien finie, sans esbroufe. Ce BZ ne cherche pas à en mettre plein la vue, mais son design discret fonctionne partout : dans une chambre, un coin bureau ou un salon de petite taille. C’est propre, équilibré, presque rassurant.

Autre point fort : le couchage 140×200. Pas un matelas d’appoint ridicule, mais un vrai lit deux places, avec une densité de mousse correcte (35kg/m³) et un sommier à lattes qui tient la route. Pour un usage occasionnel ou semi-régulier, le confort est largement suffisant. On peut s’y reposer sans se demander comment on va tenir la nuit.

Et puis il y a la fabrication française, à la demande. Un geste qui compte, surtout dans un marché saturé de produits standardisés et fabriqués à l’autre bout du monde. Le positionnement éco-conçu est réel, et à saluer.

Ce qui pourrait être amélioré

Il y a pourtant plusieurs angles morts. Le mécanisme d’ouverture, d’abord : raide, parfois mal pensé, il nuit à l’usage quotidien. Ce n’est pas un détail. Quand un meuble convertible vous résiste plus qu’il ne vous rend service, l’agacement arrive vite.

La mention “vendu monté” est également problématique. Trompeuse, mal expliquée, elle a induit plusieurs clients en erreur. On ne parle pas ici d’un choix cosmétique, mais d’un critère de décision à l’achat.

Enfin, le rapport qualité-prix reste discutable. À près de 900 €, certains attendent un produit irréprochable. Or, entre les housses peu pratiques à enlever, la structure parfois jugée fragile, et les avis clients divisés, on est face à un produit qui divise plus qu’il ne rassemble.

Verdict : pour qui ce modèle est-il fait ?

Ce canapé convertible Olona conviendra parfaitement à quelqu’un qui cherche un BZ compact, esthétique, pour un usage occasionnel. Un couchage ponctuel dans une chambre d’amis, un meuble gain de place dans un studio, ou un lit de secours dans une résidence secondaire : dans ces contextes, il fait le job, avec style.

Mais pour celles et ceux qui envisagent un usage quotidien, mieux vaut réfléchir à deux fois. Non pas que ce BZ soit un mauvais choix, mais il demande trop de compromis pour devenir un allié de tous les jours.

En résumé : c’est un bon BZ… tant qu’on ne lui demande pas trop. Un meuble honnête, à condition de ne pas se laisser emporter par ce que la fiche produit promet. Parce que dans la vraie vie, ce genre de canapé ne gagne pas des points sur la promesse. Il en gagne — ou en perd — à l’usage.